Cerca nel blog

Visualizzazione post con etichetta truffa alla nigeriana. Mostra tutti i post
Visualizzazione post con etichetta truffa alla nigeriana. Mostra tutti i post

2021/02/26

La “truffa alla nigeriana” è un classico. Un classico del sedicesimo secolo

Ultimo aggiornamento: 2021/02/26 20:15.

Se avete un indirizzo di mail avete ricevuto almeno una volta nella vita un messaggio contenente la classica “truffa alla nigeriana”: uno sconosciuto si presenta dicendo di essere un membro di una famiglia nobile vittima di una persecuzione e aggiungendo di avere un’ingente somma di denaro, alcuni milioni di dollari, che può recuperare soltanto con il vostro aiuto. 

Il vostro nome gli è stato raccomandato da un amico che avete in comune ma che non viene nominato per prudenza. In cambio della vostra assistenza è disposto a darvi una percentuale molto consistente di quei milioni. Per avviare la procedura di recupero, però, ha bisogno che gli anticipiate una piccola somma.

La truffa è diventata particolarmente popolare in Nigeria, dove operano molti dei truffatori che la praticano. Da questa diffusione nel paese è nato il soprannome di “truffa alla nigeriana”, e dal numero della sezione pertinente del codice penale nigeriano è nato il nome alternativo di questo raggiro, ossia 419 scam

Tuttavia questa truffa non è affatto nata con Internet, come molti pensano. Girava già su carta negli anni Novanta, chiedendo risposta tramite l’allora modernissimo fax, come segnala Silvano, che mi ha mandato questa copia di una lettera del 1998:


 

Ma Atlas Obscura segnala che il New York Times del 1898 (sì, milleottocentonovantotto) parlava già della faccenda dicendo che era una truffa “comune” e “vecchia” che stava riemergendo. Ovviamente non c’era Internet nel 1898, per cui i truffatori comunicavano per posta cartacea.

Scrive il NYT:  

“L’autore della lettera è sempre in carcere a causa di qualche reato politico. Ha sempre una grossa somma di denaro nascosta, ed è immancabilmente ansioso che venga recuperata e usata affinché qualche uomo onesto possa prendersi cura della figlia giovane e indifesa. È al corrente della prudenza e del buon carattere del destinatario della lettera tramite un amico comune, che non nomina per cautela, e gli chiede aiuto in un momento di grande difficoltà.”

In cambio, spiega il giornale, il mittente “è disposto a dare un terzo del tesoro nascosto all’uomo che lo recupererà”. Ma prima ha bisogno di ricevere una piccola somma di denaro.

Gli ingredienti di oltre centoventi anni fa, insomma, sono gli stessi di oggi. Ma si può andare ancora più indietro nel tempo, alla fine del Settecento. Eugène François Vidocq (1775-1857), uno dei padri della criminologia, racconta nelle sue memorie di quando fu condannato a otto anni di carcere per “falso in conti pubblici ed autentici”, nel 1797. In prigione a Bicêtre vide che i carcerati scrivevano le cosiddette “lettere di Gerusalemme”, con la complicità dei carcerieri, e ne descrisse il contenuto:

Signore,

Indubbiamente lei sarà stupito nel ricevere una lettera da una persona che non conosce, che sta per chiederle un favore; ma dalla triste condizione nella quale mi trovo, sono perduto se una persona d’onore non mi presterà soccorso: questa è la ragione per la quale mi rivolgo a lei, di cui ho sentito così tante cose che non posso esitare un istante nel confidare tutti i miei affari alla sua cortesia....

La lettera standard prosegue spiegando che lo scrivente diceva sempre di essere il cameriere personale di un noto marchese che aveva dovuto abbandonare il proprio tesoro in un luogo ben occultato per evitare che finisse nelle mani dei malfattori. Il luogo era nelle vicinanze del destinatario della lettera. L‘autore della lettera spiegava che in cambio di un piccola somma si sarebbe potuto liberare dal carcere e avrebbe potuto così condurre il destinatario al tesoro per dividerselo.

Questa è la spiegazione, tratta da Les Mémoires authentiques de Vidocq a partire da pagina 211 (scansione trovata grazie a vivamega e testo trovato da andpagl):






Trascrizione:

[...] l’impudence des voleurs et l’immoralité des employés [de la prison] étaient portées si loin, qu’on préparait ouvertement dans la prison des tours de passe-passe et des escroqueries dont le dénouement avait lieu à l’extérieur. Je ne citerai qu’une de ces opérations, elle suffira pour donner la mesure de la crédulité des dupes et de l’audace des fripons. Ceux-ci se procuraient l’adresse de personnes riches habitant la province, ce qui était facile au moyen des condamnés qui en arrivaient à chaque instant : on leur écrivait alors des lettres, nommées en argot lettres de Jérusalem, et qui contenaient en substance ce qu’on va lire. Il est inutile de faire observer que les noms de lieux et de personnes changeaient en raison des circonstances.

“Monsieur,

“Vous serez sans doute étonné de recevoir cette lettre d’un inconnu qui vient réclamer de vous un service : mais dans la triste position où je me trouve, je suis perdu si les honnêtes gens ne viennent pas à mon secours, c’est vous dire que que je m’adresse à vous, dont on m’a dit trop de bien pour que j’hésite un instant à vous confier toute mon affaire. Valet de chambre du marquis de..., j’émigrai avec lui. Pour ne pas éveiller les soupçons, nous voyagions à pied et je portais le bagage, y compris une cassette contenant seize mille francs en or et les diamants de feue madame la marquise. Nous étions sur le point de joindre l’armée de ..., lorsque nous fûmes signalés et poursuivis par un détachement de volontaires. Monsieur le marquis, voyant qu’on nous serrait de près, me dit de jeter la cassette dans une mare assez profonde, près de laquelle nous nous trouvions, afin que sa présence ne nous trahît pas dans le cas où nous serions arrêtés. Je comptais revenir la chercher la nuit suivante ; mais les paysans, ameutés par le tocsin que le commandant du détachement faisait sonner contre nous, se mirent avec tant d’ardeur à battre le bois où nous étions cachés qu’il ne fallut plus songer qu’à fuir. Arrivés à l’étranger, monsieur le marquis reçut quelques avances du prince de ...; mais ces ressources s’épuisèrent bientôt, et il songea à m’envoyer chercher la cassette restée dans la mare. J’étais d’autant plus sûr de la retrouver, que le lendemain du jour où je m’en étais dessaisi, nous avions dressé de mémoire le plan des localités, dans le cas où nous resterions longtemps sans pouvoir y revenir. Je partis, je rentrai en France, et j’arrivai sans accident jusqu’au village de ..., voisin du bois où nous avions été poursuivis. Vous devez connaître parfaitement ce village, puisqu’il n’est guère qu’à trois quarts de lieue de votre résidence. Je me disposais à remplir ma mission, quand l’aubergiste chez lequel je logeais, jacobin enragé et acquéreur de biens nationaux, remarquant mon embarras quand il m’avait proposé de boire à la santé de la république, me fit arrêter comme suspect. Comme je n’avais point de papiers, et que j’avais le malheur de ressembler à un individu poursuivi pour arrestation de diligences, on me colporta de prison en prison pour me confronter avec mes prétendus complices. J’arrivai ainsi à Bicêtre, où je suis à l’infirmerie depuis deux mois.

“Dans cette cruelle position, me rappelant avoir entendu parler de vous par une parente de mon maître, qui avait du bien dans votre canton, je viens vous prier de me faire savoir si vous ne pourriez pas me rendre le service de lever la cassette en question, et de me faire passer une partie de l’argent qu’elle contient. Je pourrais ainsi subvenir à mes pressants besoins, et payer mon défenseur, qui me dicte la présente, et m’assure qu’avec quelques cadeaux, je me tirerais d’affaire.

“Recevez, Monsieur, etc.

“Signé N...”

Sur cent lettres de ce genre, vingt étaient toujours répondues. On cessera de s’en étonner si l’on considère qu’elles ne s’adressaient qu’à des hommes connus par leur attachement à l’ancien ordre de choses, et que rien ne raisonne moins que l’esprit de parti. On témoignait d’ailleurs au mandataire présumé cette confiance illimitée qui ne manque jamais son effet sur l’amour-propre ou sur l’intérêt ; le provincial répondait donc en annonçant qu’il consentait à se charger de retirer le dépôt. Nouvelle missive du prétendu valet de chambre, portant que, dénué de tout, il avait engagé à l’infirmier pour une somme assez modique, la malle où se trouvait, dans un double fond, le plan dont il a déjà été question. L’argent arrivait alors, et l’on recevait jusqu’à des sommes de douze et quinze cents francs. Quelques individus, croyant faire preuve d’une grande sagacité, vinrent même du fond de leur province à Bicêtre, où on leur remit le plan destiné à les conduire dans ce bois mystérieux qui, comme les forêts fantastiques des romans de chevalerie, devait fuir éternellement devant eux. Les Parisiens eux-mêmes donnèrent quelquefois dans le panneau ; et l’on peut se rappeler encore l’aventure de ce marchand de drap de la rue des Prouvaires, surpris minant une arche du Pont-Neuf, sous laquelle il croyait trouver les diamants de la duchesse de Bouillon.

On comprend, du reste, que de pareilles manœuvres ne pouvaient s’effectuer que du consentement et avec la participation des employés, puisqu’eux-mêmes recevaient la correspondance des chercheurs de trésors. Mais le concierge pensait qu’indépendamment du bénéfice indirect qu’il en retirait, par l’accroissement de la dépense des prisonniers, en comestibles et en spiritueux, ceux-ci, occupés de cette manière, en songeaient moins à s’évader.

Vidocq spiega tutto: di cento lettere di questo tipo, venti ricevevano sempre risposta. I carcerati si procuravano gli indirizzi delle persone ricche della provincia dai nuovi prigionieri. I ricchi abboccavano a questa storia improbabile, mandando a volte fino a 1500 franchi dell’epoca. E non c’era verso di far capire alle vittime che erano state raggirate: Vidocq racconta del “mercante di stoffe della Rue des Prouvaires, che fu colto a scavare sotto un arco del Pont Neuf [a Parigi], dove si aspettava di trovare i diamanti della duchessa di Bouillon”.

Ma secondo France Culture si può andare ancora più indietro nel tempo, fino al sedicesimo secolo, quando prosperava la truffa della “prigioniera spagnola”: la lettera del truffatore parlava di una principessa (inesistente) che era prigioniera dei turchi, che chiedevano un riscatto per liberarla. La principessa, diceva la lettera, aveva inoltre promesso di sposare chiunque l’avesse liberata, e quindi si chiedeva al ricco che riceveva la missiva di contribuire alla liberazione della prigioniera.

I secoli passano, le tecnologie cambiano, ma le debolezze umane sono sempre le stesse.

2018/07/06

Vittima della “truffa del principe nigeriano” riceve una lettera di rimborso. Sul serio

Conoscete benissimo la “truffa alla nigeriana” o “truffa del 419” (dal numero dell’articolo di legge nigeriano che la punisce): una mail di un sedicente principe della Nigeria che vi offre di condividere con lui un’enorme somma di denaro se lo aiutate. Basta che versiate un piccolo anticipo per le pratiche burocratiche. La vittima paga, ma non vede mai la somma promessa: c'è sempre qualche problema che richiede altri soldi per risolverlo. Man mano le somme versate si accumulano e possono ammontare a decine o centinaia di migliaia di dollari, euro o franchi.

Una variante particolarmente crudele di questa truffa prende di mira chi ne è già stato colpito: la vittima riceve una mail da un sedicente “ufficio rimborsi” che promette di restituire le cifre versate. Basta mandare all’ufficio rimborsi (che in realtà è gestito da una banda di truffatori) un piccolo anticipo per le pratiche burocratiche. Potete immaginare come vada a finire.

Ma a Fred Haines, una vittima della truffa del primo tipo che abita in Kansas, a Wichita, è andata un po’ diversamente. Haines era stato truffato dal 2005 al 2008 con il miraggio di una finta eredità di 64 milioni di dollari promessagli da un falso funzionario governativo nigeriano. Ci aveva creduto al punto di ipotecare la propria casa per poter mandare al “funzionario” ben 110.000 dollari di anticipi necessari per sbloccare la presunta eredità.

Di recente a Haines, che oggi ha 77 anni, è arrivata una lettera di offerta di risarcimento da un “procuratore generale”. Un seguito della truffa? Stavolta no. Il procuratore generale (general attorney) era infatti quello del suo stato e l’offerta di risarcimento era reale.

La Western Union, in accordo con il Dipartimento di Giustizia statunitense, ha infatti stanziato ben 586 milioni di dollari per risarcire le vittime americane e canadesi di questa truffa, perché alcuni dei suoi dipendenti erano stati complici dei truffatori e avevano aiutato a frodare le vittime.

Il procuratore generale del Kansas ha così inviato una lettera a tutte le persone che avevano inviato ingenti somme di denaro a vari paesi a rischio, circa 25.000, chiedendo se erano state raggirate. Haines ha risposto, mostrando tutta la propria documentazione, e ha ricevuto 110.000 dollari di risarcimento.

Una storia di truffe con un lieto fine è una rarità che è piacevole poter raccontare, ma attenzione: non deve far pensare che magari quella mail dal “procuratore generale” o dall’“avvocato” è reale e che bisogna darle seguito per farsi risarcire. La regola di fondo è semplice: se per avere soldi devo prima mandarne, è sicuramente una truffa.


Fonti: Sophos, Kansas City Star.

2017/09/01

Ecco quanto sono carogne i truffatori online

Questo articolo vi arriva gratuitamente e senza pubblicità grazie alle donazioni dei lettori. Se vi piace, potete farne una anche voi per incoraggiarmi a scrivere ancora.

I truffatori di Internet possono sembrare ridicoli nelle loro proposte di affari improbabili con principi africani che hanno eredità da sdoganare, ma non bisogna dimenticare che sono criminali a tutti gli effetti, che non esitano a spillare soldi alle proprie vittime anche quando le hanno portate alla disperazione economica.

Questa versione, però, non l’avevo mai vista: nei commenti a un mio vecchio articolo è arrivato un commento che ho iniziato a leggere pensando che fosse lo sfogo di una vittima che proponeva soluzioni antitruffa:

Sono stata vittima di una grande truffa. Il colpevole dietro il profilo utilizzato è stato un uomo che si era nascosto dietro l'immagine di una donna, mi ha detto di essere una donna d'affari nel settore petrolifero che stava andando in Africa con urgenza.
Al suo arrivo in Africa, mi ha fatto un segno di vita e abbiamo parlato in skype per alcune settimane. Dopo che mi ha detto che era stata vittima di un assalto e mi ha chiesto aiuto, è da questo momento che ho iniziato il mio calvario, ho perso fino a 23.600 euro .
Data la situazione, ho presentato una denuncia alla gendarmeria nella mia località, ma non è stato fatto perché i colpevoli sono in africa, quindi sono più vicino al servizio interpol che combatte le truffe su internet in africa che ha Ha preso il mio file in mano e questa persona che ha presentato come un francese è stato arrestato e poi ho recuperato i miei soldi così come compenso.
Cerchiamo di essere vigili su Internet e soprattutto sulle reti sociali, quindi se pensi di essere una vittima di una truffa, tu
Può contattare il servizio Interpol e ti aiuterà a fermare il tuo scammer, ecco i loro indirizzi:

Poi mi è caduto l’occhio sugli indirizzi proposti:

interpol.police.antiarnaque [chiocciola] gmail.com

Sito web: www.interpol-inter[]hol[]es

Apriamo gli occhi e facciamo attenzione ai profili falsi

In altre parole, questa carogna è un truffatore che si finge vittima e sta cercando nuove vittime fra le persone che sono già state truffate dai suoi colleghi e che probabilmente hanno già perso migliaia di euro oltre a subire imbarazzo e umiliazione.

Fortunatamente gli anticorpi della Rete sono già intervenuti: il sito in questione risulta bloccato dai software di protezione della navigazione e il suo provider lo ha già rimosso. Siate prudenti.

Il mio SAFE di F-Secure blocca l’accesso al sito.
Archive.is mostra così il sito dei truffatori.

2014/02/21

Donna si fa truffare per 500.000 dollari su un sito d’incontri

Dal San Francisco Chronicle arriva una storia che ha dell'incredibile: una donna di San Jose ha affidato ben mezzo milione di dollari a un uomo conosciuto su un sito d'incontri dedicato ai correligionari cristiani, ChristianMingle.com, il cui slogan ironicamente è “Trova il partner che Dio ha scelto per te”.

L'uomo ha usato una foto falsa e ha creato un finto sito, spacciandosi per un cittadino britannico che lavorava su una piattaforma petrolifera scozzese; ha telefonato alla donna e le ha mandato messaggini e fiori prima di chiederle un prestito per la sua attività d'imprenditore.

La donna, una sessantaseienne divorziata, è caduta nella trappola tesa con cinica professionalità e ha inviato all'uomo in totale 500.000 dollari, ottenuti in parte ipotecando la casa e il fondo pensione. L'ultimo versamento, di ben 200.000 dollari, era stato effettuato su una banca turca, seguendo le istruzioni dell'uomo. Solo a quel punto la donna ha avuto dubbi e ha contattato le autorità.

Un socio del truffatore, tale Wisdom Onokpite, si è presentato per ritirare i soldi versati alla banca in Turchia, ma è stato invece arrestato dalla polizia locale. Era entrato in Turchia con un passaporto falso e ora è stato incriminato per frode. L'account del falso corteggiatore, invece, è stato tracciato: invece di portare a una piattaforma petrolifera scozzese conduceva a una località in Nigeria. Ma il truffatore è irreperibile.

2010/06/01

Truffa alla nigeriana sfocia in rapimento

Questo articolo vi arriva grazie alle gentili donazioni di "monti.fa*" e "brunetti".

Ma chi volete che ci caschi? Sento spesso questa frase quando racconto la truffa alla nigeriana o 419 scam:  quella in cui la vittima riceve una lettera o una mail che l'avvisa di una vincita alla lotteria o di un'eredità da riscuotere in cambio di un piccolo acconto, versato il quale i soldi promessi non si materializzano mai con mille scuse che chiedono ulteriori anticipi.

Molti considerano questa truffa talmente evidente da trovare quasi simpatici i truffatori che passano ore a cercare un pollo da spennare e condannano la stupidità di chi ci casca. Certo, l'ingenuità di chi abbocca è forte, ma andiamoci piano prima di considerare questi truffatori come povera gente che sbarca il lunario in questo modo per fame. Questi sono criminali che non solo rovinano le famiglie alle quali tolgono i risparmi, ma arrivano anche a organizzare rapimenti.

Giunge infatti da Johannesburg la notizia (News24.com) di una donna americana tenuta in ostaggio per oltre un mese da una banda di questi malfattori. La banda, composta da tre nigeriani e una donna sudafricana, aveva iniziato a mungere la vittima l'anno scorso, dicendole via mail che aveva vinto un milione di dollari. Con questo espediente era riuscita a farsi dare ben 60.000 dollari dalla vittima. Ma i criminali non si sono accontentati del bottino.

Alcuni mesi dopo aver interrotto le comunicazioni, la banda s'è rifatta viva con la donna e le ha detto che doveva venire di persona in Sudafrica per riscuotere il premio, portando con sé altri 2000 dollari. Il 15 aprile la signora si è presentata in aeroporto in Sudafrica, dove è stata presa in ostaggio e sequestrata in una casa di Albertsdal, ad Alberton, fino al 22 maggio scorso, quando è riuscita a scappare. I criminali sono stati arrestati.

2010/02/05

Truffe alla nigeriana, bottino da 9 miliardi

Boom delle truffe online


Questo articolo vi arriva grazie alle gentili donazioni di "mattia" e "marcomor****".

Incredibile. Nel 2009 l'ammontare complessivo stimato del bottino dei truffatori che usano il vecchissimo trucco della truffa alla nigeriana o 419 scam (principi e ambasciatori che cercano proprio voi come soci per portare fuori dal paese con discrezione qualche milione di dollari, lotterie online, acquisti pagati eccessivamente, eccetera) è aumentato ed ha raggiunto i 9,3 miliardi di dollari. Un bel balzo, considerato che nel 2008 la stima era di 6,3 miliardi.

Questi sono, perlomeno, i dati pubblicati dall'agenzia investigativa olandese Ultrascan, che sorveglia il traffico dei truffatori dal 1996 e ha analizzato 8503 casi in 152 paesi soltanto nel 2009. Ultrascan precisa che si tratta di stime minime, visto che manca un ente centralizzato che quantifichi e sorvegli il settore: le cifre effettive sono probabilmente molto più alte.

Come mai questo boom? Semplice: i truffatori sono andati a cercare mercati vergini, come Cina, India, Corea del Sud e Vietnam, e hanno calibrato le esche su misura. I cinesi, secondo il rapporto di Ultrascan, abboccano maggiormente alle finte vincite alla lotteria; gli indiani alle false offerte di lavoro o di visti per studiare all'estero.

I truffatori, inoltre, non operano più soltanto dal territorio nigeriano: il rapporto segnala che nel 2009 c'erano almeno 51.761 criminali di questo tipo sparsi in 69 paesi al di fuori della Nigeria, che resta comunque la patria di questo genere di raggiro: si stima ci siano 250.000 operatori del settore nel paese. Dovunque siano, inoltre, tendono a farla franca, perché manca un coordinamento centrale delle forze di polizia, identificare i truffatori è difficile e spesso le vittime sono riluttanti ad ammettere di essere state gabbate. Il rapporto di Ultrascan indica questi dati minimi: nel 2009 c'erano 1220 operatori in Italia (200 in più del 2008), che hanno munto 319 milioni di dollari alle proprie vittime. In Svizzera i criminali di questo genere erano 555, che sono costati a privati ed aziende 215 milioni di dollari.

Va sottolineato, infine, che talvolta la truffa non si limita alla semplice mail che propone un affare irresistibile. Ultrascan cita il caso di un'azienda con quasi 300 dipendenti che è fallita perché i dirigenti sono stati convinti dai truffatori ad anticipare loro ben 12 milioni di dollari in relazione a un contratto (in realtà inesistente) che ne avrebbe fruttati 42. I truffatori hanno mostrato di persona alla vittima un passaporto diplomatico, dettagli di progettazione, referenze di vari istituti bancari – tutti documenti falsi ma credibili – e persino un conto bancario fittizio ma funzionante, che era una copia esatta del sito Web di un'importante banca canadese.

Truffe di questo calibro non possono essere considerate un semplice corollario folcloristico di Internet: devastano famiglie e aziende. Purtroppo, per ora, l'unica forma di contrasto concretamente possibile è l'informazione.

Fonti: Ars Technica, Ultrascan-agi.com.

2009/02/27

Truffa alla nigeriana colpisce in Svizzera, come difendersi

Attenzione ai corteggiatori online che rubano soldi, truffano anche in Svizzera


Non sono solo le signore canadesi a finire vittima dei truffatori che si spacciano per spasimanti, come ho raccontato di recente. Mi è arrivata infatti la sconsolata segnalazione di una persona qui in Canton Ticino (la chiamerò Anna, ma non è il suo vero nome) che si è vista truffare ben 10.000 franchi da una persona conosciuta presso un sito d'incontri personali su Internet. La persona si è presentata come Mike Smith, un ingegnere che stava finendo un progetto a Lagos, in Nigeria.

Anna e "Mike" (anche questo nome è fasullo, ma per ben altri motivi) hanno chiacchierato via Internet per una settimana circa. Mike le ha mandato la propria foto, mostrata qui accanto, e ha fatto colpo su Anna. Si è poi conquistato la sua fiducia mandandole dei documenti e chiedendole di custodirli fino al suo arrivo in Svizzera. Poi le ha mandato anche un assegno di ben 12.500 euro, che lei ha versato sul proprio conto. La banca lo ha accettato, dicendo che ci sarebbero volute circa "3-4 settimane prima di ricevere i soldi", mi racconta Anna.

Mike, a questo punto, ha chiesto ad Anna di mandargli 500 dollari per prenotare il suo biglietto aereo; Anna, rassicurata dall'assegno, glieli ha inviati. E ne ha inviati altri, chiesti da Mike con varie motivazioni, fino a raggiungere la cifra di circa 10.000 franchi.

Un paio di settimane fa, Mike ha scritto ad Anna dicendo che aveva terminato il proprio lavoro, ma che per accedere ai propri soldi doveva pagare 3500 dollari di tasse: ha chiesto ad Anna di prestarglieli. Anna ha rifiutato e Mike s'è arrabbiato. Il giorno dopo le ha scritto dicendo che aveva venduto dalla disperazione il proprio orologio e dei vestiti, ma ancora gli mancavano 2500 dollari.

Dopo altri due giorni, Mike ha scritto di nuovo, dicendo ad Anna che lui era in ospedale perché s'era sentito male per colpa della signora e che gli servivano 150 dollari per le medicine. Anna, scossa, glieli ha mandati. Mike ha lasciato passare qualche giorno e si è rifatto vivo, chiedendo 100 dollari per pagare Internet, altrimenti non avrebbero potuto più chattare. Anna ha rifiutato e i contatti si sono interrotti.

Anna è tornata sul sito d'incontri e ha trovato Mike che corteggiava già un'altra donna. Poi le è arrivata la risposta della banca: l'assegno era falso e quindi Anna aveva mandato soldi buoni tramite Western Union in cambio di carta straccia. Mike Smith non era un corteggiatore, non era un ingegnere e non si chiamava neanche Mike Smith: è un truffatore. Le sue foto sono false (il volto è di qualcun altro, forse preso da un catalogo di moda) e anche il documento che ha inviato ad Anna è falso. Un falso forse evidente a noi smanettoni d'informatica, ma credibile per chi non è altrettanto avvezzo alle trappole di Internet e alle magie del fotoritocco digitale.



Ora Anna spera che segnalando pubblicamente la propria costosa disavventura altre donne (e altri uomini, perché la truffa vale per entrambi i sessi) possano evitare di subire lo stesso bruciante raggiro, che fa leva sui sentimenti e la fiducia, ma anche sul fatto che le banche raramente avvisano che un assegno ha l'aria contraffatta, eppure spesso potrebbero farlo: gli assegni di questi truffatori sono stampati da loro e la falsificazione è evidente. La vedo persino io, che ne ho avuti in mano alcuni ma non sono impiegato di banca. Forse la clausola "salvo buon fine" va spiegata meglio ai clienti, e di certo da sola non basta a contrastare queste truffe, nelle quali la vittima abbassa le difese proprio perché riceve un assegno che la banca accetta senza obiezioni e accredita. Salvo buon fine, però, e qui il buon fine non c'è.

La Western Union (la filiale di Locarno), invece, ha discusso la questione con Anna: dopo qualche versamento, gli addetti le hanno chiesto come mai mandava soldi in Nigeria e se era sicura di quello che faceva. Con il senno di poi, Anna ammette che non ha voluto ascoltare il loro monito. Credeva di avere in mano un assegno valido. La chiave del successo dell'inganno, insomma, è sempre l'assegno.

L'utente non esperto di Internet è quindi già vulnerabile in partenza, perché non conosce la truffa alla nigeriana; viene sedotto e poi sottoposto a pressione psicologica dal truffatore; e non trova nessuno che lo metta in guardia contro gli assegni falsi, ma anzi se li vede accettare dalle banche. La polizia, contattata da Anna, ha già risposto di non poter fare nulla: trattandosi di un crimine internazionale, parte del lavoro va svolto dalle autorità nigeriane, che hanno ben altro per le mani.

L'utente è quindi indifeso: l'unica cosa che può fare è mettere sul chi vive gli altri utenti, raccontando ad amici, amiche, colleghi e parenti che esiste la truffa alla nigeriana e che non ci si deve fidare degli assegni mandati da sconosciuti. Anna lo sta facendo tramite il suo racconto, ma il problema è che le persone più vulnerabili a questo genere di raggiro non leggono i blog e non consultano Internet. Bisogna trovare un altro canale di comunicazione per raggiungerle: per questo ne parlo stamattina nel Disinformatico radiofonico.

Grazie ad Anna per aver voluto rendere pubblica la propria testimonianza.

2009/02/20

Truffa alla nigeriana, 300˙000 dollari spillati per amore

"Ma chi vuoi che ci caschi?" Lo dicono tutti, fino a quando ci cascano loro


La truffa alla nigeriana è un classico di Internet, ma non cessa mai di funzionare e di mietere vittime nonostante sia, vista da fuori, una trappola fin troppo evidente. Eppure quando ci si è coinvolti personalmente la si vive in modo completamente diverso.

Ne è un esempio recente la vicenda di un gruppo di donne di Edmonton, in Canada, segnalata da un quotidiano locale, l'Edmonton Sun. I truffatori usano i dati personali pubblicati dagli utenti su siti di social networking come Myspace, Facebook e simili (specialmente quelli dedicati alla ricerca di partner sentimentali) per selezionare le vittime potenziali: in questo caso, donne divorziate non più giovanissime.

Dopo la selezione, i truffatori trascorrono mesi a chattare e a scambiare mail di corrispondenza amorosa con la vittima, spacciandosi per uomini d'affari più giovani in viaggio per il mondo con frequenti tappe in Nigeria (dove in realtà risiedono). Promettono di venire a trovare il loro "partner" e di sposarlo e creano una vera e propria dipendenza emotiva, come racconta efficacemente una delle vittime canadesi:

Non vedi l'ora di tornare a casa dal lavoro per scambiare messaggi con loro... non sono come un partner nella vita reale: loro sono sempre lì a disposizione, e dicono sempre cose positive. Mai niente di brutto. È quello che vogliono sentirsi dire tutti.

Una volta che hanno incastrato sentimentalmente la propria vittima, questi criminali procedono implacabilmente al passo successivo: scrivono dicendo di avere improvvisamente bisogno di soldi perché sono intrappolati in Nigeria o per via di un'emergenza medica o di un problema con l'acquisto dei biglietti aerei. E la vittima, anche se messa in guardia dagli amici, abbocca.

Ho avuto tantissimi amici che mi hanno detto "Non mandare soldi", ma ami quella persona e le credi e non ti vuoi fermare.... pensi di essere più furba dei delinquenti, ma non lo sei: può capitare a chiunque.

Viste da dentro, insomma, queste truffe sono molto meno evidenti di quel che potreste pensare, perché giocano tutto sui sentimenti e le emozioni. Tutti pensano "tanto a me non capita": e invece capita eccome. Oltretutto, le speranze di recuperare il maltolto sono sostanzialmente nulle, e i truffatori sono incentivati a tessere trame sentimentali lunghe, complesse e persuasive da questa loro impunità e dai guadagni ingenti che ne traggono. Le signore di Edmonton, stando al Sun, hanno dato loro in tutto circa 300.000 dollari canadesi (190.000 euro; 280.000 franchi svizzeri).